Nicolas CHEPLAGIN

Après avoir fait mon Master à Sorbonne Université, où je me suis intéressé à l’usage de la simulation numérique dans la science, j’ai poursuivi ce questionnement en doctorat.
Mon questionnement porte sur les formes du travail collectif autour de la conception et de l’usage de modèles numérique dans les sciences du climat. Cette technologie de recherche permet la production de connaissances à travers les disciplines et frontières nationales. Mon étude sur l’Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL), situé en région parisienne, montre que la focalisation excessive sur le contenu de modèles informatiques peut apporter des informations partielles sur certains aspects du travail scientifique sans pour autant saisir la complexité de la science moderne. Outre le dépassement de la dichotomie désuète entre les développeurs et les utilisateurs de modèles, mes résultats montrent l’importance d’étudier la création et l’application de protocoles, de références métrologiques et de méthodes transparentes de traitement des données.