Organisateurs : Renaud Debailly, SU GEMASS ; Michel Dubois, CNRS GEMASS ; Catherine Guaspare, CNRS GEMASS
Présentation
Le séminaire de recherche « Etudes des sciences : Regards croisés » adopte une approche inter ou multidisciplinaire pour l’étude des sciences et des techniques. Il accueille les étudiants de Sorbonne Université appartenant au master Sociologie contemporaine, mais également les étudiants inscrits dans le master Humanités biomédicales ou le master Philosophie des sciences.
Sa programmation repose sur l’alternance et la mise en discussion des regards sur les sciences et les techniques avec des intervenant.e.s issu.e.s du domaine de l’étude des sciences mais également venu.e.s des sciences naturelles, sciences formelles ou sciences expérimentales.
Chaque séance de 2h (jeudi, 13h30-15h30) est organisée à partir d’une intervention d’environ 45min, d’une discussion par un répondant pendant 15-20min suivi d’un échange ouvert avec l’ensemble des participants présents.
Pourront participer à ce séminaire de recherche les étudiants inscrits à Sorbonne Université, mais également en distanciel toute personne intéressée sur la base d’une inscription préalable auprès des organisateurs du séminaire.
Si vous souhaitez nous rejoindre en ligne, il suffit de vous inscrire (un lien zoom sera envoyé peu avant la séance) à partir du formulaire accessible en ligne : https://forms.gle/henA5MyDJjAmxLXcA
Programme de l’année 2024 – 2025
Séance | Intervenant.es |
19/09/24 | Séance d’ouverture par les organisateurs du séminaire |
26/09/24 | Invitée : Anne Gosselin Titre: Une recherche participative en santé sexuelle auprès d’immigrés d’Afrique subsaharienne en situation de précarité: le projet MAKASI Bio : Anne Gosselin est chargée de recherche à l’Institut National d’Etudes Démographiques (Ined) dans l’Unité Mortalité, Santé, Épidémiologie. Elle étudie les inégalités sociales de santé et la santé des immigrés et descendants d’immigrés en France sur différentes thématiques (santé au travail, santé sexuelle, maladies chroniques). |
3/10/24 | Invité : Emmanuel Maisonhaute et Hakeim Talleb Titre: Capteurs pour l’environnement et la santé : des enjeux technologiques aux enjeux sociétaux Bio :Emmanuel Maisonhaute est professeur à l’Institut Parisien de Chimie Moléculaire. Il développe des méthodes instrumentales et théoriques en électrochimie, c’est-à-dire la science mélangeant chimie et électricité. En dehors de ces approches high tech, il a mis également au point récemment une instrumentation à bas coût, qui peut être déployée dans les pays de moindres ressources ou en enseignement. Cela pose la question du transfert de savoir-faire et de dialogue interculturel et interdisciplinaire entre les différentes communautés de chercheurs. Bio : Hakeim Talleb est Professeur des Universités à Sorbonne Université dans le laboratoire de Génie Electrique et Electronique de Paris (GeePs), où il dirige le Pôle électronique et anime la thématique « Capteurs et Matériaux Fonctionnels ». Ses recherches portent sur l’étude et le développement de micro-sources d’énergie destinées à assurer l’autonomie des objets connectés dans les domaines de la santé et de l’environnement. Il s’intéresse plus particulièrement aux défis posés par les déserts médicaux, qui accentuent la rupture entre les patients et le corps médical. |
10/10/24 | Invité : Mohamed Chetouani Titre : Human-Centered AI: Scientific and Ethical Challenges Bio : Prof. Mohamed Chetouani is currently a Full Professor in signal processing and machine learning for human-machine interaction. He is the Deputy Director the Institute of Intelligent Systems and Robotics (CNRS UMR 7222), Sorbonne University (formerly Pierre and Marie Curie University). His activities cover social signal processing, social robotics and interactive machine learning with applications in psychiatry, psychology, social neuroscience and education. |
17/10/24 | Invité : Christian Clot Titre : Pourquoi (et comment?) mener des recherches humaines en conditions réelles de vie ? Bio : Christian Clot est un explorateur et chercheur Franco-Suisse, qui a mené des expéditions et des recherches dans les territoires les plus extrêmes de la planète. Il est le fondateur de l’Institut de recherche sur l’adaptation humaine Human Adaptation Institute qui mène des recherches en situation réelle de vie consernant l’adapation humaine aux changements et permet de partager les connaissances acquises au plus grand nombre. |
24/10/24 | Séance de travail |
31/10/24 | Vacances universitaires |
7/11/24 | Invitée : Béatrice Jacques Titre : Faire de l’expérience du cancer un métier (du soin) Bio : Béatrice Jacques est sociologue de la santé, maîtresse de conférence à l’Université de Bordeaux. Elle a travaillé sur la naissance, le cancer, et plus récemment, sur les patients experts. |
14/11/24 | Invité : Thomas Thiebault Titre : Surveiller ou diagnostiquer ? Utilité des eaux usées pour la santé publique Bio :Thomas Thiebault est maître de conférences de l’ephe et géochimiste spécialisé dans l’analyse du devenir des contaminants organiques dans les environnements anthropises et notamment le lien entre teneurs dans les eaux usées et usages en population. |
21/11/24 | Invitée : Eléonore Bayen Titre : Intérêt et modalités de l’évaluation des aidants et des dyades patients-aidants Bio : Éléonore Bayen est Professeur des Universités en Médecine Physique et de Réadaptation (MPR) à la Faculté de Santé Sorbonne Université et Praticien Hospitalier et cheffe du service de MPR à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Elle a une double formation en Neurosciences (internat de neurologie) et en sciences humaines et sociales (doctorat en Economie). Ses domaines d’expertise et de recherches portent sur le traumatisme crânien, le handicap cognitif, l’évaluation de l’engagement des aidants familiaux dans les parcours des soins, l’impact des comorbidités médicales et des vulnérabilités socio-économiques. |
28/11/24 | Invitée : Marie Le Clainche Piel Titre : Des algorithmes contre la pénurie d’organes. Sociologie comparative de la répartition des ressources en santé Bio : Marie Le Clainche Piel est sociologue et chargée de recherche au CNRS. Membre du CERMES3, elle travaille tout particulièrement sur les pratiques, les technologies, les théories scientifiques et les politiques de réparation des corps humains. https://marieleclainchepiel.org/ |
5/12/24 | Invitée : Joëlle Vailly Titre : La double hélice du soupçon : ADN, crime et politique de sécurité Bio : Joëlle Vailly est directrice de recherche en sociologie au CNRS. Biologiste de première formation, elle s’oriente vers les sciences sociales en 2000 afin de conduire des recherches dans les champs de la sociologie et de l’anthropologie politique de la biomédecine, de la génétique et de la santé. Elle a dirigé le projet multicentrique Fichiers et témoins génétiques : Généalogie, enjeux sociaux, circulation, soutenu par l’Agence nationale de la recherche (2015-2019). Parmi ses dernières publications, figurent notamment les ouvrages ADN policier (PUF, 2024) et Genetics and the politics of security: A social science perspective (Routledge, 2024). |
12/12/24 | Séance de travail |
Programme de l’année 2023 – 2024
Séance | Intervenant.es |
21 septembre | Séance d’ouverture par les organisateurs du séminaire |
28 septembre | Intervenants : Michel Dubois, Catherine Guaspare Titre : Les enquêtes sociologiques sur l’intégrité scientifique |
5 octobre | Invité : Christophe Lavelle Titre : Le cru, le cuit, le pourri: une lecture sociologique ET biochimique de notre alimentation Résumé : Dérèglement climatique, pollution, limitation des ressources naturelles et chute de la biodiversité nous poussent à repenser notre stratégie alimentaire pour « nourrir la planète » tout en satisfaisant à la fois les critères de goût, santé, environnement et éthique. Pour se faire, extraits d’algues, protéines d’insectes, gels nutritifs, viandes artificielles, « nouvelles » boissons fermentées sont les promesses technologiques qui nourrissent les débats… et bientôt les estomacs? Ça reste à voir… car l’homme est un animal culturel, et ce qui est bon à manger doit aussi être bon à penser. A travers quelques exemples, nous montrerons comment notre alimentation de demain ne peut se penser sans considérer conjointement ses composantes matérielles (qui relèvent des sciences « dures ») et culturelles (qui relèvent des sciences « humaines »). Bio. Christophe Lavelle est chercheur au CNRS et au Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris. Spécialiste de l’alimentation, il enseigne la physico-bio-chimie culinaire au sein de nombreuses universités et écoles et donne régulièrement des conférences auprès du grand public et des professionnels (chefs, formateurs, ingénieurs). Il est également co-responsable du réseau PALIM (Patrimoines Alimentaires) de Sorbonne Université et formateur à l’INSPE pour les professeurs de cuisine. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont « Toute la chimie qu’il faut savoir pour devenir un chef! » (Flammarion, 2017), ″Je mange donc je suis. Petit dictionnaire curieux de l’alimentation″ (Editions du MNHN, 2019), « Molécules. La science dans l’assiette » (Les ateliers d’argol, 2021) et « De l’assiette au cerveau. La cuisine neurogastronomique » (Les ateliers d’argol, 2023). Il répond également aux questions du grand public sur https://www.mnhn.fr/fr/l-alimentation-en-questions. |
12 octobre | Invitée : Agnès Vernet Titre : « Le journaliste a-t-il le droit de critiquer la science ? » Bio : Après une formation initiale en biologie moléculaire, Agnès Vernet s’est formée au journalisme scientifique à l’ESJ-Lille. Depuis 16 ans, elle écrit pour différents médias, magazines scientifiques, titres professionnels et médias généralistes, en France et en Suisse. Depuis le 1er février 2021, elle est la présidente de l’Association des journalistes scientifiques de la presse d’information (AJSPI). |
19 octobre | Invitée : Johanna Siméant-Germanos Titre : « Mièvrerie bureaucratique et déni du réel : quand les bonnes intentions de la science ouverte et de la régulation éthique dégradent la pratique des sciences sociales« Résumé : Johanna Siméant-Germanos est professeure de science politique au Centre Maurice-Halbwachs et à l’École normale supérieure (PSL) dont elle dirige le département de sciences sociales. Ses travaux portent sur les mobilisations, l’engagement, l’action humanitaire, les études africaines et la sociologie politique de l’international. Elle a récemment publié, avec Grégory Daho et Florent Pouponneau, Entrer en guerre au Mali. Luttes politiques et bureaucratiques autour de l’intervention française (Rue d’Ulm, 2022) |
26 octobre | Pas de séance |
9 novembre | Intervenant : Renaud Debailly |
16 novembre | Invitée : Maria Melchior Titre : « Inégalités sociales de santé mentale: de l’observation à l’action« . Résumé : ‘Les inégalités sociales en matière de santé mentale, montrant que les personnes qui ont une situation sociale défavorisée ont un risque accru de troubles psychiatriques, sont observées et connues depuis environ 200 ans. Quels sont les apports des recherches actuelles en épidémiologie sociale dans ce domaine? Comment faire pour réduire ces inégalités? Quelles sont les interventions ou programmes qui semblent efficaces pour permettre aux personnes rencontrant des difficultés sociales d’être en meilleure santé psychologique?’ Bio : Docteur en sciences (Université de Harvard) et Habilitée à Diriger des Recherches (UVSQ), Maria Melchior est Directeur de recherche à l’Inserm. Ses travaux portent sur les inégalités sociales dans le domaine de la santé mentale et des conduites addictives, avec un intérêt particulier pour les trajectoires développementales depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte et la transmission intergénérationnelle. Ces recherches reposent principalement sur des données de cohortes longitudinales menées en France (EDEN, ELFE, TEMPO) ou dans d’autres pays (ELDEQ au Canada, DNBC au Danemark) |
23 novembre | Invité : François Romijn Titre : Invoquer les vertus de ses ascendants pour façonner son identité dans le présent. Les recours à la génomique de l’ancestralité et à la généalogie au sein d’une communauté de descendants d’immigrants belges du XIXème siècle au Wisconsin Bio : François Romijn est Chargé de recherches au Fonds national de la recherche scientifique (F.R.S.-FNRS) et hébergé au LAMC (Université Libre de Bruxelles). Son principal axe de recherches porte sur l’examen des pratiques situées à la rencontre entre circulation de nouveaux savoirs spécialisés sur le biologique et l’appropriation de ces savoirs par des usagers ordinaires, notamment dans leur travail de construction identitaire. Dans le cadre d’un MSCA-IF Global Fellowship, il ouvrira en 2024 un nouveau chantier portant sur l’impact social et politique de la recherche menée dans le domaine de la paléogénomique humaine (ancient DNA research) avec des sites d’enquête au Vanuatu et en Allemagne. |
30 novembre | Invités : Alain Foucaran, Anne Sophie Cases et Islème Baghouz Titre : Projet HUT : Le projet interdisciplinaire sur l’habitat connecté Biographie Alain Foucaran Alain Foucaran est né en 1959, il a obtenu sa thèse de Doctorat en Électronique et Physique du solide en 1986 à l’Université de Montpellier. Après un post-doc et un court passage par l’industrie il a été recruté par l’Université de Montpellier comme Maitre de Conférences en 1987 et c’est en 2003 qu’il est nommé Professeur des Universités. C’est un spécialiste des capteurs et micro-systèmes et c’est à ce titre qu’il est l’auteur ou co-auteur de plus de 84 publications dans des revues internationales et de plus de 100 communications en conférences internationales et nationales. Il a dirigé 22 thèses de doctorat, et dirige encore aujourd’hui 2 thèses de doctorat. En janvier 2013, la qualité de ses travaux de recherche sont reconnus par l’obtention de l’IBM Faculty Award. Et c’est en 2015 qu’il est nommé Professeur des Universités de Classe Exceptionnelle. De janvier 2011 à fin décembre 2020 il a été le Directeur de l’IES (Institut d’Électronique et des Systèmes – Unité Mixte de Recherche du CNRS et de l’UM, forte de plus de 250 collaborateurs). C’est pendant l’exercice de ces fonctions qu’il a initié deux concepts destinés à dynamiser les relations « Entreprises-Laboratoires » : – IES Engineering : structure permettant de répondre à des problématiques industrielles à TRL élevés mais pour lesquelles seuls les laboratoires de recherche peuvent répondre. – Espace Startup « IES&Cie » : concept permettant d’accueillir au sein même du laboratoire des Entreprises aux champs disciplinaires complémentaires du laboratoire et ayant besoin d’un soutien dans les thématiques fortes de celui-ci. Ce concept permet de pratiquer l’interdisciplinarité au sein même de l’UMR et d’aboutir à un enrichissement scientifique mutuel des parties prenantes. Depuis le 15/09/2020 il est Délégué Scientifique en charge de la valorisation et des partenariats au siège du CNRS pour les aspects ingénierie (INSIS). Anne-Sophie CASES est Professeur des Universités à l’Université de Montpellier. Elle est responsable du Master Marketing Digital depuis 2004 à l’IAE de Montpellier. Elle coordonne le programme de recherche HUT (anciennement Human at Home Project puis aujourd’hui Habitat Urbain en Transition) depuis octobre 2020. Elle est un des membres fondateurs de la chaire e-Santé de l’Université de Montpellier et fait partie du CER (comité d’éthique de recherche) de son Université. Elle s’intéresse particulièrement à l’impact des technologies sur la relation client, le bien-être de l’usager dans les environnements connectésmais aussi les questions relatives à l’intrusion dans la vie privée. Elle a publié dans plusieurs revues académiques comme Journal of Business Research, Social Science and Medicine, Journal of Service Management, and Recherche et Applications en Marketing. Elle est membre de l’Association Française du Marketing. Islame Baghouz, doctorante en 3ème année en Sciences du langage, qui porte une thèse sur la thématique « du bien-être dans un appartement dit connecté ». L’objet spécifique est « l’analyse des expressions des émotions liées aux conceptions du bien-être ». Elle est menée dans le cadre d’une codirection, au sein de l’Unité de Recherche LHUMAIN (Langages HUmanités Médiations Apprentissages Interactions Numériques), Université Paul Valéry, sous la Direction du Professeur François Perea, et l’IES (Institut Électroniques des Systèmes), Université de Montpellier, sous la codirection du Professeur Alain Foucaran. |
7 décembre | Invitée : Cassidy Sugimoto Titre : Empirical evidence to inform science diplomacy Cassidy Sugimoto est professeur et titulaire de la chaire Tom et Marie Patton à la School of Public Policy du Georgia Institute of Technology. Les travaux de Cassidy Sugimoto portent sur les modes formels et informels de production des connaissances, en mettant l’accent sur les questions de diversité, d’équité et d’inclusion. Sugimoto a été professeur d’informatique à la School of Informatics, Computing, and Engineering de l’Université de l’Indiana à Bloomington de 2010 à 2021 et a été directrice du programme Science of Science and Innovation Policy à la National Science Foundation de 2018 à 2020. Références : Sugimoto, C.R., & Larivière, V. (2018). Measuring Research: What everyone needs to know. Oxford, UK: Oxford University Press, pp. 168. Translated into French as: Larivière, V., & Sugimoto, C.R. (2018). Mesurer la science. Presses de l’Université de Montréal. Sugimoto, C.R., Ekbia, H.R., & Mattioli, M. (Eds.). (2016). Big data is not a monolith. Cambridge, MA: MIT Press, pp. 312. Sugimoto, C.R. (Ed.). (2016). Theories of informetrics and scholarly communication. Berlin: De Gruyter Mouton, pp. 426. Cronin, B., & Sugimoto, C.R. (Eds.). (2015). Scholarly metrics under the microscope: Citation analysis and academic auditing. Medford, NJ: InfoToday/ASIST, pp. 976. Cronin, B., & Sugimoto, C.R. (Eds.). (2014). Beyond bibliometrics: Harnessing multidimensional indicators of scholarly impact. Cambridge, MA: MIT Press, pp. 432. |
14 décembre | Invité : Gilles Mirambeau Titre : Plankton Planet et la Mission Bougainville – vers une mesure planétaire et citoyenne du plancton Résumé : Le plancton, dont l’immense majorité constitue le peuple invisible de la mer, tient un rôle considérable depuis la nuit des temps au cœur de la vie planétaire. Des grandes questions sur son devenir sont clairement posées avec la perspective déjà engagée d’une extinction majeure du monde vivant à l’échelle planétaire accompagnée des perturbations climatiques qui affectent tout particulièrement l’océan (température, acidification, pollution chimique, …). Dans la foulée des expéditions scientifiques à bord de la goélette Tara, le programme Plankton Planet se propose, grâce à une synergie entre les scientifiques et les citoyens de la mer (les « seatizens ») de déployer une méthode de mesure et d’analyse à l’échelle planétaire du plancton et de sa biodiversité permettant de multiplier les points d’étude dans l’espace et dans le temps. Cette approche va bénéficier de la collaboration avec la Sorbonne Université et la Marine Nationale pour optimiser son développement via la Mission Bougainville. Articles de réference: https://doi.org/10.3389/fmars.2022.936972 https://doi.org/10.3389/fmars.2022.949428 https://doi.org/10.3389/fmars.2022.916025 Bio : Gilles Mirambeau, enseignant-chercheur biologiste moléculaire de Sorbonne Université depuis 1984 (actuellement dans le master BMC), reconverti sur le tard au plancton.et au rapprochement entre science et société, après de nombreuses années de recherches sur le VIH et aussi d’engagement face aux mauvais traitements subis par les chercheurs en Europe et ailleurs (« Ils ont choisi l’ignorance »). Chargé de mission SU à l’Insitut de l’Océan pour le développement de Plankton Planet et la Mission Bougainville, membre de l’équipe de direction du programme Plankton Planet et chercheur à l’Observatoire Océanologique de Banyuls sur les tumultueuses interactions entre une microalgue verte et son prédateur viral. |
21 décembre | Séance annulée |