OPENIT – Ouvrir les Publications pour une Edition Nouvelle, Inclusive et Transparente
Le projet OPENIT a pour objectif d’analyser divers aspects du marché de l’édition scientifique et de comprendre les intrications complexes qui le caractérisent. Il cherche à appréhender les interactions entre ses différents acteurs, tels que les plateformes de diffusion, les institutions de recherche, les organismes gouvernementaux, les éditeurs et la communauté scientifique.
Structuré en 4 axes de travail, le projet trace l’évolution vers des modèles plus ouverts et équitables.
- Axe 1 – État des lieux des politiques et initiatives en matière d’OA : l’objectif de cet axe est de dresser un état des lieux complet des politiques favorisant l’accès ouvert, telles que le PlanS, Horizon Europe, H2020 et CoARA (qui met l’accent sur la science ouverte dans le cadre de l’évaluation de la recherche), ainsi que leur articulation avec les nombreuses initiatives de la communauté scientifique comme OPERAS et DIAMAS. L’objectif est de fournir une vue d’ensemble des initiatives existantes et d’analyser leurs interactions et leurs éventuels chevauchements.
- Axe 2 – Les modèles de l’édition scientifique : Cet axe vise à réaliser une étude caractérisant les modèles d’édition en accès ouvert existants, distinguant ceux centrés sur la communauté scientifique, impulsés par les institutions (PCI, Plan U, Diamant), et les modèles basés sur des accords entre institutions et éditeurs (S2O, accords Deal, TA, etc.). Il s’agit d’exposer les caractéristiques de ces modèles et de réaliser des analyses SWOT (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces) et PESTEL (Politique, Économique, Sociale, Technologique, Environnementale, Légale).
- Axe 3 – Les revues en transition vers ou depuis un modèle en OA : cet axe propose de faire une analyse de cas des revues ayant adopté les politiques d’accès ouvert du premier WP et ayant migré vers l’un des modèles décrits dans le deuxième WP. L’objectif est d’apprendre de ces expériences pour éventuellement proposer des ajustements des modèles afin de relever les défis auxquels ces revues peuvent être confrontées, notamment celles ayant choisi de se refermer après s’être ouvertes.
- Axe 4 – Le marché de l’édition scientifique en théorie des jeux : cet axe propose une approche holistique, envisageant le marché de l’édition scientifique comme un ensemble d’acteurs aux intérêts divergents mais qui ont intérêt, dans le même temps, à converger pour diverses raisons. Il aborde cette question sous l’angle de la théorie des jeux afin de déterminer un équilibre à long terme compte tenu de ces facteurs.
Le schéma ci-dessous montre l’articulation des différents axes de travail du projet OPENIT
GEMASS (CNRS – Sorbonne Université) | Abdelghani Maddi, coordinateur de ce projet, est spécialisé en scientométrie et économie de la science. Actuellement ingénieur de recherche au GEMASS, il a obtenu un doctorat à l’université Sorbonne Paris Nord dont le sujet portait sur la quantification de la recherche scientifique et ses enjeux. Avant cela, il a travaillé comme ingénieur en sciences de données au Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur. Son parcours académique inclut des études en économie appliquée et ingénierie financière, ainsi qu’un parcours en innovation et management de la propriété intellectuelle à l’université Sorbonne Paris Nord. Maddi a également effectué un séjour de recherche au Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST) de l’UQÀM au Canada, où il a collaboré avec divers chercheurs à l’instar d’Yves Gingras et Vincent Larivière. En tant qu’enseignant, il dispense des cours sur des sujets tels que l’analyse d’enquêtes et la scientométrie à Sorbonne Université. Maddi est également engagé dans des études sur la science ouverte, et est référent au sein du GEMASS sur ces questions auprès du CNRS et de Sorbonne Université. |
Michel Dubois est actuellement directeur de recherche au CNRS et directeur du Groupe d’Etude des Méthodes de l’Analyse Sociologique de la Sorbonne (GEMASS) après avoir été directeur adjoint de l’unité internationale du CNRS Epigenetics, Data and Politics (EpiDaPo) aux Etats-Unis et professeur invité à l’Université de Californie Los Angeles (UCLA) puis à l’Université George Washington (GWU) à Washington DC. | |
Floriana Gargiulo est chercheuse au GEMASS. Après avoir obtenu son doctorat en physique, son travail s’est progressivement déplacé de l’étude des systèmes complexes vers le domaine émergent interdisciplinaire des sciences sociales computationnelles, créant un profil spécifique basé sur la superposition des outils de science des données et de modélisation. Au cours de sa carrière, elle a abordé plusieurs questions de recherche théoriques et appliquées, ce qui a donné lieu à des publications sur l’analyse des réseaux complexes, la dynamique sur et des réseaux, la mobilité humaine, la dynamique des opinions et la science de la science. | |
Alexandra Frénod est ingénieure d’étude au CNRS, elle est expérimentée dans l’analyse sociologique et dans la conduite d’entretiens semi-directifs. Son expertise sera précieuse dans l’analyse qualitative des revues en transition. Elle sera également responsable de la communication publique autour du projet, ainsi que l’organisation du séminaire international. |
Université Lyon 1 | Chérifa Boukacem-Zeghmouri est professeure des universités en sciences de l’information et de la communication à l’Université Lyon 1 (Département Informatique) et membre de l’Équipe Lyonnaise en Information Communication (ELICO 4147). S’appuyant au cadre théorique des industries culturelles et créatives, ses travaux de recherches analysent les mutations de la communication scientifique entre pairs, vers des modèles ouverts et collaboratifs. Les nouvelles formes de production, de circulation, d’évaluation et de légitimation de la recherche scientifique constituent ses principales thématiques de recherches. Chérifa Boukacem-Zeghmouri est référente Science Ouverte pour son institution, membre du COSO, co-pilote du groupe de travail sur l’évaluation du DORA. Elle est également responsable du Master IMST et créatrice du parcours Épistémologie et Ingénierie de la Science Ouverte (EISO). |
Sorbonne Université | Cécile Arènes est diplômée de lettres modernes, du DUT Métiers du livre à Bordeaux, du master PBD de l’Enssib, après avoir travaillé à la BULAC (chef de l’équipe Pilotage et logistique, adjointe au DGS), Cécile Arènes était conservatrice, responsable de la bibliothèque d’odontologie et chef de projet IST au SCD Paris Diderot. Actuellement, elle est responsable de la cellule de formation des doctorants à la science ouverte à Sorbonne Université. |
Depuis 2018, Pascale Pauplin est conservatrice à la Bibliothèque de Sorbonne Université, service opérateur de la politique science ouverte de l’université. Elle est actuellement en charge du département Publications & Open Access, qui apporte un soutien aux chercheurs et aux chercheuses dans la mise en ligne et l’ouverture de leurs publications, administre le portail HAL de Sorbonne Université, assure le dépôt des thèses électroniques et coordonne les formations à la science ouverte. | |
École des Ponts |
Frédérique Bordignon, Ingénieur de Recherche 1ère classe, est titulaire d’un doctorat en linguistique et bénéficie de plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’information et de la documentation. Ses recherches au sein du LISIS se concentrent sur l’analyse quantitative des sciences et des techniques, en utilisant des outils linguistiques pour étudier divers corpus textuels. Elle s’engage activement dans l’étude des pratiques de publication, la construction des connaissances et la promotion de l’ouverture scientifique. Depuis 2021, elle participe au projet ERC Synergy NanoBubbles, axé sur les mécanismes de correction et les défaillances de l’auto-correction scientifique, avec un accent particulier sur les nanobiosciences. Auparavant, elle a travaillé sur divers projets de recherche, y compris dans le text-mining et la scientométrie, tout en menant des projets d’ingénierie documentaire. Parallèlement, elle s’investit dans la promotion de la science ouverte et de l’intégrité scientifique à travers des activités de formation. |
Université de Montréal |
Marc-André Simard est candidat au doctorat en sciences de l’information à l’Université de Montréal sous la direction de Vincent Larivière et de Stefanie Haustein. Il est également analyste de politiques au Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada où il contribue à la révision de la Politique de libre accès des trois organismes. Il détient une maîtrise en science de l’information à l’Université de Montréal ainsi qu’un baccalauréat en philosophie à l’Université Laval. Ses recherches portent sur la bibliométrie, la science ouverte et les politiques scientifiques. Membre de plusieurs associations et unités de recherche, dont la Chaire de l’UNESCO sur la science ouverte, il a précédemment travaillé auprès de plusieurs organismes scientifiques internationaux incluant l’UNESCO. |
Université de Modène | Francesco De Pretis est professeur adjoint de mathématiques et chercheur en évaluation des risques au Département de communication et d’économie de l’Université de Modène et Reggio Emilia, et chercheur invité à l’École de santé publique de l’Université de Bloomington, en Indiana, aux États-Unis. En 2019, il a reçu la bourse « Alain Bensoussan » du Consortium européen de recherche en informatique et en mathématiques (ERCIM), après quoi il a passé deux ans en tant que chercheur scientifique invité en Finlande chez VTT, Centre de recherche technique de Finlande. Ses intérêts de recherche se situent à l’intersection de l’économie, de la santé publique et de la science ouverte avec un accent sur l’application de méthodologies mathématiques à divers contextes. |
Recrutements
OPENIT recrute un.e post-doctoant.e pour une durée de 18 mois. Pour plus d’informations, merci de consulter cette Fiche de poste OPENIT
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