Formation
Doctorat en sociologie ( Université de Paris-Sorbonne )
Thématiques
Histoire et épistémologie des sciences sociales
Théorie de la rationalité axiologique
Responsabilités Scientifiques
Responsable ( avec Stéphane Dufoix et Alexandre Escudier) du thème : « Epistémologie des sciences sociales, historiques, et politiques » pour les Editions ISTE/WILEY.
Vice-Présidente (avec Serge Paugam et Perrine Simon-Nahum) de la Société des Amis de R. Aron depuis mai 2017.
Responsable avec Nathalie Bulle des Grandes Conférences du Gemass depuis octobre 2016
Membre depuis 2010 du Comité de rédaction de la revue Sociologie, placée sous la responsabilité de Serge Paugam aux PUF
Responsable scientifique de la traduction française des œuvres de W. Dilthey, Paris, Éditions du Cerf
Rédacteur en chef de la revue "Comprendre", PUF, jusqu’en 2010
Les publications de Sylvie Mesure
Références trouvées : 61
Note des éditeurs :
À l’occasion du cinquième anniversaire de la mort de Raymond Boudon (1934‑2013), la Revue européenne des sciences sociales – qui lui avait déjà consacré un numéro en 1998 (36-112) – revient sur son oeuvre et sa carrière par une série d’études : les quatre premières sont publiées dans la présente livraison ; d’autres suivront dans le prochain numéro (2019 / 57-1).
Qu’Annie Devinant soit remerciée pour son aide à la préparation et l’édition de l’ensemble de ces articles.
A lire ici : https://journals.openedition.org/ress/4160

Pour la première fois Dominique Schnapper se confie. Elle nous parle d’elle, de son père Raymond Aron, de son mari, l’historien d’art Antoine Schnapper. Plongée par tradition familiale dans les grandes questions du siècle, témoin du combat que menèrent certains des plus grands esprits de notre temps contre l’illusion communiste, elle évoque son métier de sociologue, loin des engouements collectifs et des modes intellectuelles. Elle raconte ses premiers pas dans la recherche académique au cours des années 1960, à l’heure où l’enseignement de la sociologie se réorganise, sa rencontre décisive avec Pierre Bourdieu et la rupture avec lui dans le climat de l’après-68, ses relations avec les figures qui ont marqué la sociologie française des dernières décennies, de Raymond Boudon à Alain Touraine. Elle revient sur son oeuvre, des identités juives, des épreuves des immigrés et des chômeurs à la théorie de la citoyenneté, à laquelle nous empruntons sans le savoir des notions telles que la « communauté des citoyens » ou la « démocratie providentielle », passées dans le langage courant. Elle porte un regard sans concession sur la nature du pouvoir politique et sur la vie intellectuelle française. Le travail d’une vie.

Que Tönnies retiendra-t-il de sa lecture du « plus remarquable et profond philosophe social », Karl Marx ? Certainement pas le gourou et le prophète mais le grand « découvreur du mode de production capitaliste » qui a exercé sur sa pensée une influence profonde et durable.
Dans cette petite monographie, il ne s’agit pas pour l’auteur de produire une analyse exhaustive de l’œuvre de Marx, ni d’engager un débat avec les théoriciens marxistes sur la bonne interprétation à en produire, mais de retracer les étapes et le cheminement intellectuel qui ont conduit à la parution du Livre I du Capital sur lequel il fonde sa propre critique de la société. Tönnies n’en fait d’ailleurs pas mystère en affirmant qu’il espère, à travers sa biographie de Marx, pouvoir aussi faire entendre sa voix. Ce n’est donc pas seulement Marx lui-même qui fait tout l’intérêt de cet ouvrage mais aussi ce que Tönnies en a retenu pour nourrir sa propre appréhension théorique du monde social.
Lisez "Le Marx de Tönnies" par Raymond BOUDON paru dans Commentaire, n° 140, hiver 2012-2013, p. 1226-1227
