Formation
Doctorat de sociologie (2003). Thèse intitulée "Un nouveau mode de transition professionnelle ? L’emploi-jeune dans les parcours d’insertion" Université des sciences et technologie de Lille, mention très honorable avec félicitations à l’unanimité.
DEA Changement social option, sociologie (Université de Lille, 1998)
Maîtrise de sociologie, mention Economie (1997)
Responsabilités scientifiques et pédagogiques
Responsable de l’Observatoire de l’Insertion Professionnelle de Sorbonne Université
Chargée de mission à l’Observatoire national de la vie étudiante
Chercheure associée à l’Observatoire de l’insertion professionnelle de Sorbonne Université
Membre du comité de rédaction de la revue Eduquer et former
Responsable de publication de la collection « Etudes et Recherche » à la Documentation Française
Activités d’enseignement
Introduction à la sociologie – L1
Sociologie des professions – L3
Sociologie de l’emploi – L3
Méthodologie approfondie – M1 – M2 professionnel
Méthodes quantitatives – L2
Co-responsable du Master Professionnel de sociologie « Ingénierie du social »
Co-responsable du partenariat entre l’Institut des sciences humaines appliquées (ISHA), l’Atelier Parisien d’urbanisme (APUR) et la délégation à la politique de la ville et à l’intégration (DPVI) de la ville de Paris pour la réalisation, dans le cadre du Master Ingénierie du social, d’une enquête sur la mise en œuvre de la politique de la ville dans les quartiers relevant du contrat urbain de cohésion sociale.
Principales Thématiques de recherche
Sociologie des publics universitaires en France et en Europe : parcours d’études, conditions de vie des étudiants (Enquête Conditions de vie des étudiants, Eurostudent)
Perception des inégalités : déclassement et vulnérabilité
Sociologie du travail et de l’emploi : féminisation et féminité professionnelle, cheminements professionnels des jeunes, analyse des politiques publiques en matière d’emploi
Mobilités géographiques professionnelles : Enquête Job mobilities and family lives in Europe
Les publications de Elise Verley
Références trouvées : 50
On recense aujourd’hui plus de 2,4 millions d’étudiants en France. Une population dont les effectifs ne cessent de croître et qui se révèle être de plus en plus diversifiée. Se référer à « l’étudiant moyen » n’a donc pas plus de sens aujourd’hui qu’il n’en avait lors de la mise en place de la première enquête Conditions de vie des étudiants en 1994. Il en est de même de la vie étudiante qu’il est difficile de réduire à quelques clichés. Le seul fait d’être étudiant est loin d’homogénéiser les conditions de vie d’un public aux caractéristiques, aux expériences et aux attentes de plus en plus diversifiées. Le sexe, l’âge, la formation suivie, le parcours antérieur, la situation territoriale, les origines sociales et géographiques, sont autant de variables qu’il convient de prendre en compte dans l’étude de cette population en profonde mutation. Ce n’est pas une, mais bien des vies étudiantes qui sont analysées dans cet ouvrage, dressant les tendances et inégalités qui s’en dégagent en termes de ressources, d’articulation des temps de vie et d’études, de rapport à l’avenir, mais aussi de vulnérabilités vécues et perçues.
Les résultats présentés ici s’appuient sur la 7e enquête nationale Conditions de vie des étudiants. Réalisée en 2013 auprès de 41 000 étudiants, cette enquête, qui aborde les aspects essentiels de la vie étudiante fait - depuis sa première édition en 1994 - référence sur la question en France et dans le cadre de comparaisons internationales. Réalisé sous la direction de Jean- François Giret, Cécile Van de Velde et Elise Verley, cet ouvrage a bénéficié du concours de chercheurs de différentes disciplines spécialisés dans les champs couverts par l’enquête.

On recense aujourd’hui plus de 2,3 millions d’étudiants en France. L’accroissement des effectifs de l’enseignement supérieur s’est accompagné d’une différenciation des sous-populations étudiantes autour de critères tels que l’origine sociale, le sexe, la classe d’âge et, surtout, le type d’études. C’est ce dernier point qui cristallise les plus profondes disparités du monde étudiant et sous-tend les clivages les plus prononcés entre genres de vie et modes de socialisation.
Dans cette perspective, les analyses proposées dans cet ouvrage rendent compte des effets conjugués de l’évolution du profil social du public étudiant et de la diversification de l’offre de formation et des trajectoires. Elles visent à décrire les profils étudiants, leurs orientations et parcours dans le supérieur, la variabilité des pratiques studieuses et des conditions de vie, leurs attitudes et aspirations, en fonction notamment de l’appartenance à l’une des grandes filières de l’enseignement supérieur.